Le thé en Bretagne

C’est en 1839 que Jean-Baptiste-Antoine Guillemin (1796-1842), botaniste, rend un rapport commandé par Louis-Philippe, « ayant pour objet principal des recherches sur les cultures et la préparation du thé et le transport de cet arbuste en France ».
Après un périple qui le conduira dans nombre de plantations au Brésil entre les provinces de Rio et Saint-Paul, Monsieur Guillemin, qui a ramené plusieurs spécimen de son voyage, fait l’observation que la terre du Finistère mais également des autres coins de la Bretagne seraient favorables à la culture du thé : sol acide, pluviométrie abondante, tous les ingrédients sont propices à l’épanouissement du théier !

Depuis ce rapport, quelques exploitations pionnières ont vu le jour dans la région : en Morbihan et en Finistère, mais également dans les autres départements, des thés fleurissent en Bretagne et sont transformés pour le plaisir des amateurs de cette boisson mondialement reconnue et appréciée.
Les principales variétés cultivées dans notre région sont les Camellia sinensis sinensis. Les Camellia sinensis assamica seraient plus gélives et donc plus vulnérables aux hivers bretons.
Les producteurs du collectif Armor de thé ont également commencé à planter leurs théiers, issus de graines mais également issus de bouture de cultivars bretons et pas seulement !
L’avenir nous dira quels choix sont les plus judicieux pour implanter des cultures saines et productives …
